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Anovi
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Qu'est-ce qui a pu pousser des Français à entrer dans une collaboration active avec l'Allemagne nazie ? Quels étaient les profils de ces hommes et de ces femmes ? Jusqu'où leurs choix a pu les conduire ? Vers quelles extrémités ?
Freddy Legrand, secrétaire à la Légion des volontaires français contre le Bolchevisme (LVF) et responsable local du Parti franciste, a noirci au jour le jour huit cahiers d'écolier qu'il a lui même intitulés Mémoires d'un raté puis Mémoires d'un vendu... Il y propose un voyage, un voyage au coeur de ses actions, de ses pensées, de ses idées, de ses réflexions, de ses choix, de sa vie de tous les jours mais aussi de ses amours.
"Je combats les ennemis de ma Patrie[...] Il n'en faut pas davantage pour être traité par la Vox Populi de "traître" et de "vendu aux Boches". Je n'écris pas pour me justifier, je n'ai rien à justifier ; je suis d'accord avec ma conscience qui est celle d'un ardent patriote et je me fous éperdument de l'opinion publique".
Ses idées et ses choix le conduiront successivement d'une douillette existence bourgeoise à la dure vie militaire, de la résistance passive à la collaboration la plus active, de l'armée d'Afrique à la milice franciste, de la vie à la mort... De l'athénée royal de Bruxelles, en passant par le Maroc, la campagne de France de 1939-1940, jusqu'à sa fin dans un petit village de la Nièvre, voilà donc l'itinéraire suivi par ce "vendu". Un texte inédit, loin de la volonté de se justifier, mais dicté par les événements tragiques des années 1940. Une immersion dans une époque trouble qui présente la vie quotidienne d'un jeune soldat égaré, d'un jeune français désabusé.
Un livre qui pourrait être un roman s'il n'avait été la vie d'un homme.
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Petites surprises de printemps ; avoir 11 ans dans le Cotentin le 6 juin 1944...
Marcel Jourdain
- Anovi
- 8 Avril 2009
- 9789148180096
Avoir 11 ans dans le Cotentin, un certain 6 juin 1944...
Au soir de sa vie, Marcel Jourdain a consigné par écrit ses souvenirs de jeunesse, entre avril et août 1944, lorsque son histoire personnelle a croisé la "grande" Histoire.
Avec le regard d'un enfant, sans concession mais sans aigreur, il relate le quotidien d'un village du Cotentin (entre Carentan et la Haye-du-Puits), de l'occupation à la libération. La vie des paysans normands à la veille du Jour J, la cohabitation avec les Fallshirmjäger (parachutistes) allemands, les parachutistes américains égarés, l'évacuation des civils, la bataille du mont Castre, les premiers contacts avec les G.I.'s, puis l'arrivée de la 2e D.B. du général Leclerc sont autant d'événements auxquels le jeune témoin a été mêlé et dont il rend compte avec justesse.
Un récit captivant, entre témoignage et émotion.
"Un récit sincère et attachant" (L'Ecrivain combattant, n° 115, Septembre 2008)
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Le témoignage original d'un rescapé du massacre de Maillé. Mira est une chienne dont l'existence paisible se heurte brutalement à la folie des hommes. Un certain 25 août, la mort et la destruction s'abattent sur le village dans lequel elle vit. Sans qu'elle comprenne pourquoi, elle assiste impuissante à un déchaînement de violence dont elle et son jeune maître ne réchappent que par miracle. Elle pose sur les événements qu'elle traverse le regard innocent et naïf d'une brave chienne de ferme que rien n'avait préparé à un tel cauchemar. Mira a réellement existé et vécu les instants terribles qui sont relatés dans ce livre. Son histoire est une mise en garde pour les générations présentes et futures, une incitation à se prémunir, face aux menaces et à l'horreur de l'extrême. Témoignage de l'un des rares rescapés du massacre de Maillé (25 août 1944), ce livre est bien plus qu'un roman : c'est un document d'Histoire.
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De Setif à Marseille, par Cassino ; carnets de guerre de Jean Lapouge, sous-lieutenant au 7e R.T.A. ; campagnes de Tunisie, Italie et Provence, 1942-1944
Jean Lapouge
- Anovi
- 22 Août 2007
- 9782914818216
Un grand témoignage sur l'armée d'Afrique. A sa sortie de Saint-Cyr, en 1942, Jean Lapouge est affecté comme sous-lieutenant au 7e régiment de tirailleurs algériens de Sétif, où il commande une section de mitrailleuses. Quelques jours plus tard, il reçoit son baptême du feu en Tunisie, où son régiment livre des combats meurtriers pour interdire aux forces de l'Axe l'accès à l'Algérie. Dans les derniers jours de l'année 1943, le 7e tirailleurs embarque pour l'Italie où, avec le corps expéditionnaire du général Juin, il mène une campagne victorieuse qui le conduit de Naples à Sienne. Enfin, quittant les champs de bataille italiens, le régiment débarque en France en août 1944 et prend une large part dans la libération de Marseille. Jean Lapouge fut de tous ces combats. Ses carnets, tenus au jour le jour, nous révèlent l'existence quotidienne d'un chef de section de tirailleurs, ses préoccupations, ses doutes et ses espoirs. Ces pages riches d'informations inédites sont sincères et bouleversantes. Elles constituent l'un des plus remarquables témoignages jamais écrits par un combattant français de la seconde guerre mondiale.
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Le groupement 22 ; des chantiers de la jeunesse 1940-1944
Laurent Battut
- Anovi
- 20 Décembre 2007
- 9782914818230
Un aspect méconnu de la seconde guerre mondiale. Après la défaite de juin 1940, le général de La Porte du Theil est chargé d'assurer l'encadrement des milliers de jeunes Français toujours mobilisés, mais qui sont laissés pour compte. Fin août 1940, 2.500 de ces garçons de la débâcle sont envoyés dans la région de Messeix, aux confins de l'Auvergne et du Limousin, pour un "stage" de quelques mois dans la nature. Le groupement 22 des Chantiers de la Jeunesse est né. Son histoire, qui commence par une mutinerie, s'achèvera dans un climat de guerre civile latente, en 1943-1944... Mouvement de jeunesse endoctriné par la Révolution Nationale ou bien armée de revanche qui ne dit pas son nom ? Que sont vraiment les Chantiers de la Jeunesse ? Avec rigueur et impartialité, ce voyage au coeur d'un groupement apporte des éléments de réponse. Car le groupement 22 est représentatif de l'histoire, de l'état d'esprit et des missions des Chantiers de la Jeunesse. Toutefois, implanté dans une région où les maquis se révéleront parmi les plus actifs du Massif Central, il connaît un destin singulier et souvent tragique, comme lorsque 181 jeunes sont raflés par les Allemands en octobre 1943. Marqué par la personnalité du commandant Van Hecke, qui le dirige en 1940, le "Chantier 22" est aussi une étape importante dans les destins de jeunes hommes, dont les 20 ans coïncident avec une époque trouble et complexe. Après Messeix, certains deviendront otages à Tulle, ouvriers en Allemagne, résistants, soldats des armées de la Libération ou simplement "jeunes de France" effectuant leur service national obligatoire en attendant des jours meilleurs...
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Les troupes italiennes en France pendant la 1ère guerre mondiale
Julien Sapori
- Anovi
- 10 Décembre 2008
- 9782914818292
L'histoire méconnue d'une participation décisive à la Grande Guerre. Les dépouilles de plusieurs milliers de soldats italiens de la première guerre mondiale reposent en France dans deux cimetières militaires majeurs : l'un à Bligny (Marne) et l'autre à Soupir (Aisne). Que ces hommes aient appartenu à la Légion Garibaldienne, aux TAIF (troupes auxiliaires italiennes en France) ou bien au 2e corps d'armée du général Albricci, ils ont apporté une contribution significative à l'effort de guerre des Alliés sur le front occidental. Pourtant, leur souvenir s'est effacé entre les deux guerres, au gré de la dégradation des relations entre la France et l'Italie fasciste. Et le gigantesque mémorial dont la construction avait été prévue à Bligny n'a jamais vu le jour... Par la suite, la deuxième guerre mondiale acheva de sceller cet oubli. À l'aide notamment du fonds d'archives personnelles du général Albricci, conservé au musée du Risorgimento de Milan, cet ouvrage retrace l'histoire de ces Italiens, volontaires ou conscrits, qui versèrent leur sang pour la France, un pays qui n'était pas le leur.
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Avocat dans le civil, Jacques Sieklucki est mobilisé dans l'artillerie en 1939. Capturé avec plus d'un million et demi de ses camarades au printemps suivant, il est envoyé derrière les barbelés en Allemagne et interné au Stalag VI B de Versen. Il a tiré de sa captivité un témoignage totalement hors normes, d'une stupéfiante intensité littéraire et d'une originalité absolue. En insistant sur le ressenti des prisonniers et sur la nature des rapports humains qu'ils entretiennent, ce récit fait découvrir au lecteur contemporain des aspects rarement évoqués de l'univers des Stalags et des Oflags.
Ces marionnettes en cage sont suivies de poèmes rédigés en captivité par l'auteur.
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Touraine, annees terribles 1870-71 - 1940-44 ; châtelains et paysans en résistances
Thierry Vivier
- Anovi
- 26 Octobre 2013
- 9791090447318
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Signal, célèbre magazine de propagande publié durant la Seconde guerre mondiale par la Wehrmacht, constitue aujourd'hui une source photographique incontournable. Or, la qualité de ses photos cache la plupart du temps celle de ses textes.
Cette étude, première du genre en France, décrypte les mécanismes de cette propagande, en tant qu'ensemble photographique et textuel.
Après un historique général du magazine, l'accent est mis sur la façon dont Signal présente l'Union Soviétique. Par sa position ambiguë, ce pays n'est en effet pas traité de la même manière que les autres États européens. Allié du Reich depuis le 23 août 1939, il devient son ennemi mortel à partir de l'attaque allemande du 22 juin 1941, même si, à partir du milieu de 1942, certains anciens soldats soviétiques commencent à combattre aux côtés des Allemands, dans l'espoir de renverser Staline.
Comment Signal adapte-t-il son propos aux événements survenus à l'est au cours de la guerre ? Comment présente-t-il la vie en Union Soviétique ? Comment les idées anti-slaves et antisémites nazies sont-elles véhiculées par le magazine ?
Un livre de référence pour les historiens, aussi bien que pour les collectionneurs.
* "Un document original de référence" (général Y. Madelin, in Le Casoar, n° 173, Avril 2004) * "Un ouvrage de référence pour les historiens et les nombreux collectionneurs de revues allemandes" (39-45 Magazine, n° 212, Mai 2004) * "(...) une approche des plus pertinentes de l'histoire de la propagande de guerre" (Histoire de Guerre, n° 48, Juin 2004) * "Cet ouvrage présente une approche originale de la façon dont était perçu le conflit (...). Cette étude se révèle très intéressante" (Champs de Bataille, n° 6, Mars-avril 2005) * "Un livre de référence" (1939-1945, la France en Guerre, n° 2, Septembre-octobre 2005).
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Le commandant André Tournon ; l'homme qui voulait sauver les déportés
André Bessière
- Anovi
- 12 Mars 2014
- 9782914818605
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Histoire d'un poilu ; carnets de Charles-Henri Poizot, du 67e R.I.
Dominique Bussillet, Charles-Henri Poizot
- Anovi
- 2 Avril 2009
- 9782951342361
Harles-Henri Poizot est originaire de Saint-Quentin, dans l'Aisne. A la déclaration de guerre, il est soldat téléphoniste au 67e régiment d'infanterie, de Soissons. Du 28 juillet 1914 jusqu'à sa démobilisation, le 30 juillet 1919, il a rempli au jour le jour six petits carnets noirs qu'il conservait sur lui. L'écriture fine mais lisible, parfois à l'encre, le plus souvent au crayon, raconte l'histoire d'un poilu.
Toute la souffrance, le désarroi, d'un homme jeune plongé dans l'horreur de la guerre s'exprime dans ces lignes, retranscrites avec fidélité, pour que le sacrifice de la jeunesse de ce soldat ne reste pas ignoré.
Accompagné de commentaires et de documents authentiques, ce texte permettra au lecteur de connaître ce que fut la guerre de Charles-Henri Poizot, soldat au 67e régiment d'infanterie.
Des Éparges au Chemin des Dames, en passant par Verdun ou la Somme, un émouvant voyage dans le quotidien d'un Poilu parmi tant d'autres...
* "... un témoignage unique" (Ouest-France, 26 février 2003) * "un témoignage émouvant et historique" (Livre-échange, n° 21, Février 2003)
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Musicien-brancardier... ; carnet de Léopold Retailleau, du 77e R.I. (1914-1918)
Claude Retailleau
- Anovi
- 8 Avril 2009
- 9782951342378
Parti à la guerre en août 1914 avec le 77e régiment d'infanterie de Cholet, Léopold Retailleau a tenu son carnet de route jusqu'à ce qu'il trouve la mort le 26 juillet 1918, près de Dormans. Ce document d'exception nous présente le quotidien des musiciens-brancardiers régimentaires, ces Poilus qui ont fait la guerre sans armes... De Bièvre (août 1914) à Mondement (septembre 1914), des Flandres (1914-15) à l'Artois (1915), de la Champagne (1916) à Verdun (1916) et du Chemin des Dames (1917) à la seconde bataille de la Marne (1918), Léopold Retailleau suit le périple de son régiment, dont il rend compte au jour le jour. Homme sensible et curieux, il a enrichi son témoignage de dessins et d'un millier de photographies, dont les 200 plus belles ont été sélectionnées pour ce livre. Un témoignage hors du commun, qui vaut autant par son texte profondément humain et exempt de toute forme romancée, que par la richesse de ses illustrations.
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C'est la que j ai vu la guerre vraie ; correspondance et souvenirs des années de guerre, 1914-1918
Félicien Verly, Henry Verly, Léon Verly
- Anovi
- 1 Octobre 2006
- 9782914818117
Octobre 1914. Les armées allemandes avancent en Flandre française, jetant sur les routes des milliers de réfugiés. Parmi eux, une famille d'artisans d'Illies, près de Lille : les Verly.
Tandis que leurs proches tentent de s'installer tant bien que mal aux environs d'Aire-sur-la-Lys, deux frères, Félicien et Henri, sont appelés sous les drapeaux en juin 1915.
Affectés tous deux au 215e régiment d'artillerie de campagne, ils partagent l'ennui des cantonnements, puis l'excitation angoissée des premiers séjours au front. Blessé au cours de la bataille de la Somme, Henri est évacué en 1916, laissant Félicien poursuivre seul la guerre, jusqu'à sa démobilisation en 1919.
Tout au long de "leur" guerre, les deux frères échangent avec leurs proches de nombreuses lettres que cet ouvrage propose de découvrir, sans retouches ni coupures.
Le double regard que Félicien et Henri portent sur les événements donne une épaisseur particulière à leur témoignage. Surtout, ils ne sont pas seuls à prendre la parole. A leurs courriers répondent leurs parents, leurs soeurs et leurs frères, dont l'un, Léon, mobilisé à son tour, combattra en 1918 avec le 144e R.I.
De ces voix multiples naît un document d'une densité surprenante, un témoignage qui n'est plus celui d'un individu isolé, mais d'une communauté. Les nombreux documents inédits qui l'accompagnent permettent de le replacer dans son contexte historique, humain, culturel et social.
Ce récit d'un destin collectif, dont la famille constitue le noyau, nous enseigne que la grande Guerre ne fut pas seulement celle des combattants, mais aussi celle d'une nation toute entière, jetée dans un drame dont nul contemporain n'est tout à fait sorti indemne.
* "... un ouvrage magistral. (...) Incontestablement, le livre de Marc Verly sort du lot des innombrables témoignages de poilus publiés ces dernières années. (...) Nous saluons donc cette publication utile et passionnante, dont nous vous conseillons vivement la lecture". (La Grande Guerre Magazine, n° 51, Janvier 2007)
* "C'est là que j'ai vu la Guerre vraie" a été le "coup de coeur" des librairies Le Furet du Nord en décembre 2007, avec le commentaire suivant : "Nous avons aimé ces "paroles de poilus" du Nord, le témoignage de trois frères dans la Grande Guerre, accompagné de commentaires, pour mieux comprendre la vie des soldats".
* "Un ouvrage très instructif aux voix multiples (...), que Marc Verly prolonge de données historiques". (La Voix du Nord, 10 et 11 août 2008)
* "Il s'agit là d'une performance remarquable, d'abord au vu de la masse de papiers, d'informations et d'émotions que représente cette correspondance, qu'il a fallu recopier et ordonner (le livre compte près de 650 pages) ; ensuite par la qualité des commentaires qui accompagnent les documents". (Les Cahiers de la Grande Guerre, n° 33, 2008)
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Une victoire dans la défaite ; la destruction de Chaberton ; Briançon 1940
Max Schiavon
- Anovi
- 29 Mai 2007
- 9782914818186
En juin 1940 sur le front des Alpes, l'armée française a été victorieuse face à des forces italiennes beaucoup plus nombreuses. Dans cette victoire, la destruction du fort italien du Chaberton constitue l'un des plus remarquables faits d'armes de l'artillerie française. Ce fort construit dans les premières années du XXe siècle était l'orgueil de l'Italie. Il était le plus haut et l'un des plus puissants du monde. Réputé indestructible, il dressait ses huit tourelles menaçantes face à Briançon.
Cette étude replace les événements dans le contexte des relations franco-italiennes. Elle permet ainsi de comprendre les raisons qui ont poussé les Italiens à construire le "fort des Nuages". Elle permet également de comprendre le défi que cette menace représentait pour les troupes chargées de défendre Briançon. Ce livre présente pour la première fois le rôle du Chaberton dans les combats de juin 1940, jusqu'à sa destruction par le 154e Régiment d'Artillerie de Position. En analysant les causes de l'échec italien et, a contrario, celles du succès français, l'auteur permet de tirer les leçons de cette campagne oubliée. Une enquête passionnante et riche d'illustrations inédites.
Ce livre a reçu le prix des libraires du Dauphiné,
lors du salon du livre de Grenoble, le 21 novembre 2008
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"Le récit de la destruction du fort est particulièrement bien documenté avec l'aide notamment des survivants des deux camps, de photos originales et de plans précis. Des annexes bien fournies complètent l'ensemble". (Champs de Bataille, n° 17, Juillet-août 2007)
* "Restée longtemps méconnue, la victoire du Chaberton méritait cette utile mise au point historique et ce bel hommage à la qualité de notre artillerie". (Le Casoar, n° 187, Novembre 2007)
* "Cet ouvrage au titre évocateur sera apprécié des amateurs de fortifications tout autant que des passionnés de "France 40". (...) Un ouvrage par ailleurs très richement agrémenté de photos et de diverses annexes". (Ligne de Front, n° 7, Octobre-novembre 2007)
* "Dans un récit basé sur de nombreux documents d'archives et des témoignages de premier plan, l'auteur a définitivement restitué le réalisme de ce haut fait d'artillerie". (Armées d'Aujourd'hui, n° 326, Décembre 2007 - janvier 2008)
* "Une enquête passionnante et riche d'illustrations inédites". (Batailles, n° 26, Février-mars 2008)
* "C'est en fin de compte un livre passionnant à tous points de vue, dont l'analyse porte bien au delà de la simple relation de l'événement". (Histobiblio - http://histoforum.org/histobiblio)
* "Max Schiavon écrit un livre agréable, bien documenté et bien illustré avec des plans, des photographies d'époque et d'autres, contemporaines, qui dépeignent le site. Des organigrammes, des extraits de textes officiels, des données techniques permettent de bien préciser la situation". (Lettre d'information de la Commission Française d'Histoire Militaire, n° 10, Novembre-décembre 2007)
* "Cet ouvrage d'histoire se lit comme un roman et permet, près de 70 ans après la défaite, de redorer le blason d'une armée française si vilipendée. En conclusion, l'ouvrage de Max Schiavon est excellent et mérite que le lecteur y puise une source de réflexion". (Revue Historique des Armées, n° 250, 1er trimestre 2008)
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Une ville de garnison : le Blanc ; deuxième époque : 1920-2010
Michel Germain
- Anovi
- 18 Mai 2013
- 9782914818537
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Edouard de Castelnau (1851-1944), l'artisan de la victoire
Jean-Paul Huet
- Anovi
- 6 Novembre 2013
- 9782914818636
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Journal de guerre 1914-1919 ; un médecin a l'épreuve de la grande guerre
Jacques Le petit
- Anovi
- 15 Octobre 2009
- 9782914818384
Le témoignage saisissant d'un médecin du front. " C'est le simple journal d'un authentique médecin du front (médecin de réserve évidemment !) sans aucune autre prétention que celle de dire la vérité, ayant été sur la brèche depuis le premier jour de la guerre jusqu'au dernier (et même au-delà). J'ai connu la défaite. J'ai connu la victoire. Je n'ai rien inventé ". Ecrits dans le feu de l'action ou dans les temps, parfois tout aussi désespérants, de l'inaction, ces carnets de guerre n'étaient pas destinés à être publiés. Ils constituent pourtant un témoignage d'une grande richesse, qu'accompagnent les nombreuses photos prises par l'auteur. Jacques Le Petit n'est pas médecin d'ambulance ni d'hôpital. Il sert dans les tranchées comme médecin-major dans deux régiments d'infanterie normands (5e puis 129e R.I.), puis dans un régiment d'artillerie de Toulouse, avant d'être grièvement blessé en Champagne, fin septembre 1918. Au-delà de sa propre expérience, il rend compte avec justesse de la réalité d'une guerre dont il est un témoin privilégié.
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Afin de ne jamais oublier ; vie et mort d'un poilu héroïquement ordinaire
Alain Chaupin
- Anovi
- 8 Octobre 2008
- 9782914818322
Gaston Olivier est originaire de Wambrechies (Nord), mais il vit à Petit-Quevilly (Seine Inférieure) en 1914. Rappelé sous les drapeaux début août, il part à la guerre avec le 274e R.I. de Rouen.
Il est de tous les combats, de la bataille de Charleroi à celle de la Marne, avant de connaître les premières tranchées près de Reims (secteurs de la Neuvillette et des Cavaliers de Courcy), où il trouve la mort en janvier 1915.
Son carnet de guerre et la correspondance qu'il adresse quotidiennement à sa femme sont un témoignage sur les six premiers mois de la guerre, autant qu'un message d'amour et d'espoir.
Le lecteur découvre dans ces lettres l'existence misérable de ceux que l'on commence alors à appeler les « poilus ». Au quotidien, il y partage les joies, les douleurs et les attentes de l'un d'eux.
Mais lorsque Gaston Olivier assiste au premier combat aérien (octobre 1914) puis aux fraternisations de Noël 1914, il devient plus qu'un simple témoin. Consignant par écrit ce qu'il a vu et entendu, il nous laisse un document de première importance pour la connaissance de la Grande Guerre.
« Celui qui reviendra de cette guerre et qui aura, comme moi, passé par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur » (lettre du 22 décembre 1914)
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De la conquête du Maroc aux hôpitaux de la Grande Guerre. En 1943, François Perrin, qui a terminé en Touraine sa carrière de médecin, retrouve les lettres qu'il avait adressées en 1908 à ses parents, alors qu'il participait à la campagne du Haut Guir, prélude à la conquête du Maroc. Le jeune médecin militaire qu'il était alors, livre dans sa correspondance un précieux témoignage sur une guerre méconnue, mais terrible et meurtrière. Sans tabou ni censure, il décrit dans un passionnant récit la vie et les combats sur la frontière algéro-marocaine. Affecté à Tours en 1909, comme médecin-major du 66e R.I., il relate ensuite avec beaucoup de verve et d'humour la vie de garnison au pays de Courteline, à une époque que l'on disait "belle"... Puis vient la Grande Guerre, qui le trouve médecin-major du 3e bataillon de chasseurs à pied, à Saint-Dié. Capturé avec toute son équipe en Lorraine pendant la bataille des frontières (août 1914), il est rapidement relâché, puis regagne le front comme chirurgien d'ambulance, près de Reims. Esprit libre et fin observateur, celui qui fut "toubib" avec Lyautey rend compte, par ses textes et ses photos, de l'ampleur de la souffrance humaine, au fil d'une guerre qui broie les âmes aussi bien que les corps. Un témoignage exceptionnel, d'un point de vue historique et littéraire.
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Kathleen Burke est l'une des femmes les plus décorées de la Grande Guerre. Infirmière au Scottish Women's Hospital de Royaumont, elle joue un rôle de lobbyiste au profit de cet établissement. Pendant l'été 1916, en pleine bataille, elle n'hésite pas à se rendre à Verdun, autant pour pouvoir témoigner ensuite que pour plaider la cause de son hôpital auprès des grands chefs de l'armée française (Pétain, Nivelle, etc.).
Elle consigne alors son récit dans un livre intitulé "The white Road to Verdun", qu'elle fait publier outre-Atlantique afin d'influer sur l'entrée en guerre des États-Unis.
Autant témoignage que texte militant, cet ouvrage n'avait jamais été traduit en français auparavant. Au-delà de son intérêt historique, il nous permet de découvrir l'exceptionnel destin d'une femme très en avance sur son temps.
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La vicomtesse Marie-Thérèse de Poix ; au coeur de la Résistance
Jean-Gilles Dutardre
- Anovi
- 22 Mai 2015
- 9782914818810
Entre 1940 et 1944, dans son château de la Roche Ploquin, à Sepmes (Indre-et-Loire), la vicomtesse Marie-Thérèse de Poix, résistante au grand coeur, joua un rôle essentiel dans la lutte clandestine contre l'occupant. Pour avoir caché des aviateurs, des réfractaires, des juifs, des armes et participé à des parachutages, elle fut arrêtée par la Gestapo le 25 février 1944. D'abord emprisonnée à la prison de Tours, elle passa ensuite 17 jours au fort de Romainville, avant d'être déportée au camp de concentration de Ravensbrück, le 17 avril 1944. Après bien des souffrances, elle en revint en octobre 1945, après un passage de quelques mois en Suède pour convalescence. Bien qu'elle n'ait jusqu'à présent fait l'objet d'aucune biographie, Marie-Thérèse de Poix occupe une place importante dans l'histoire de la Touraine. Elle fut, sous l'Occupation, l'une de ces femmes de l'ombre qui mirent tout leur coeur au service de la Résistance Française. Cette étude qui s'appuie sur une documentation inédite, contient également la retranscription du témoignage rédigé par la vicomtesse de Poix sur son arrestation et sa déportation.