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Gerard Louis
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Vosges et Vosgiens dans la tourmente ; la confrontation avec l'ennemi, les rationnements, la survie, les déportations, la vie quotidienne...
Dominique Michel
- Gerard Louis
- 10 Mai 2014
- 9782357630659
Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne... À la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue"des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.La percée allemande d'août 14 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des 26 communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles. Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de la Grande Guerre, les civils, éternels méconnus, vivent au contact de la guerre, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances. Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.
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Piquante pierre ; Vosges, 20 et 21 septembre 1944
Michel Lemaine
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2014
- 9782357630703
Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. Il ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'attaque. La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.
La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis de la Piquante Pierre. La résonance en France est forte pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance ; ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. à ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.
L'auteur :
Michel Lemaire, docteur ès-sciences, a fait carrière dans l'industrie pharmaceutique ; il est l'auteur de plus de 200 publications scientifiques. Il s'est toujours intéressé à l'histoire contemporaine et, en particulier, aux événements de la deuxième guerre mondiale. Un devoir personnel de mémoire l'a conduit à écrire cet ouvrage.
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Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande Guerre
Philippe Bruant
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2015
- 9782357630833
En 1914, Henri Wetzstein a 20 ans. Résidant à Nancy, il est, dès la mobilisation, sergent au 10e régiment du génie à Toul, lequel faisait partie de la 73e division (général Lebocq). Sapeur, ses premières actions consistent à conforter la sécurité du fort de Villey-Saint-étienne puis, au gré des événements et des déplacements de son unité, on le retrouve au Bois le Prêtre, à Verdun, sur la butte de Vauquois, dans la Somme, faisant même partie du corps expéditionnaire français en Italie, d'octobre 1917 à mars 1918.
En juillet 1961, alors contraint de «garder la chambre» et pour s'occuper, il rédige ses mémoires. Celles-ci constituent l'essentiel de cet ouvrage.
Extrait :
«Voilà donc en quelques pages les pauvres souvenirs de guerre qui me sont restés présents à l'esprit. Bien des détails y manquent évidemment...
...Certains passages n'ont pas été écrits sans émotion, non pas du fait seul des événements ;
Mais entre poilus, nous n'étions pas étrangers les uns des autres, et c'est ce souvenir ineffaçable de tant de bons camarades, tués ou rescapés, le souvenir de cette vie infernale, ... que seuls pouvaient créer notre misère, le feu, la boue et le sang. Et cela a duré 52 mois.»
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Dans l'emprisonnement hitlérien, l'être n'était pas, n'était plus, pour peu qu'il fût seulement un jour été dans l'imaginaire nazi. L'ébranlement de l'idée d'être intervient par l'arrestation qui prédomine sur toute autre et quelconque présomption possible d'innocence. La mise en détention devenait systématique. Les Allemands appliquaient le principe du «plutôt placer dix innocents derrière les barbelés que risquer de perdre de vue un véritable adversaire».
Ainsi, les individus estimés louches furent interpellés sur la base d'une référence à un texte de loi ou de la simple suspicion...
Ainsi en fut-il au fort de Queuleu comme dans la plupart des camps érigés par le régime de l'Allemagne nazie.
Ce qui nous paraît aujourd'hui absurde et inimaginable, 75 ans après le drame de la Deuxième Guerre mondiale où le pire de la noirceur humaine s'est révélé, nous force à une vigilence de tous les instants. Alors que certains osent encore contester la réalité de ces horreurs, l'actualité quotidienne montre que l'histoire, malheureusement peut se répéter.
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Les Américains en France Tome 2 ; 1950-1967
Pierre-alain Antoine, Pierre Labrude, Fabrice Loubette
- Gerard Louis
- 10 Février 2020
- 9782357631441
Ce deuxième volume de notre étude sur la présence militaire américaine en France s'ouvre sur une première partie consacrée aux origines de l'alliance occidentale forgée après la Seconde Guerre mondiale. Après avoir rappelé le rôle et la place de la France, nous présentons en détail l'ensemble des organes de l'OTAN établis sur son territoire.
Une présentation de la ligne de communication américaine et de sa structure à travers notre pays, permet ensuite de clarifier le rattachement administratif (OTAN ou non) des différentes garnisons US établies en arc-de-cercle, depuis les Charentes jusqu'à la Lorraine. Un chapitre complémentaire est dévolu à l'usage d'installations de la ligne Maginot par les forces atlantiques.
Pour terminer ce volume, nous avons choisi d'aborder l'organisation des aviations de transport américaine et canadienne en France, véritables chevilles ouvrières des forces aériennes de la coalition, assurant a crédibilité des unités de combat.
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Dialogue avec Nicolas Saucerotte, chirurgien du roi
Pierre-Jean Courbey
- Gérard Louis
- 4 Septembre 2024
- 9782357632110
Quelle pourrait être la teneur d'un dialogue entre deux chirurgiens que plus de deux siècles séparent ?
C'est à cet exercice passionnant que se livre Pierre-Jean Courbey, chirurgien à Lunéville, imaginant une discussion à bâtons rompus avec un autre chirurgien lunévillois, Nicolas Saucerotte, décédé en 1814.
Ce dialogue imaginaire, riche de textes d'époque et d'une très belle iconographie, permet à l'auteur d'aborder tous les sujets qui alimentent aujourd'hui les discussions sur la maladie et notre système de santé. La formation des professionnels de santé, le financement de l'hôpital, les innovations techniques et instrumentales, l'automédication, les charlatans, le cadre médicolégal, les statistiques et même notre rapport à la souffrance et à la mort.
En s'appuyant sur des exemples cliniques d'interventions chirurgicales et/ou de prises en charge médicales « d'hier et d'aujourd'hui », l'auteur nous propose une lecture aisée, qui nous séduit dès la première page et nous pousse à poursuivre, sans s'arrêter, jusqu'à la fin de l'ouvrage tant ce dialogue est fascinant. -
Souvenirs de la grande guerre dans les Vosges et l'Alsace
Adolphe Weick
- Gerard Louis
- 22 Novembre 2010
- 9782357630246
Titre : Souvenirs de la Grande Guerre dans les Vosges et l'Alsace Déjà reconnu pour ses innombrables photographies et cartes postales, Adolphe Weick, dès la fin de la Guerre 1914-1918, a publié quatre brochures intitulées "Souvenirs de la Grande Guerre dans les Vosges et l'Alsace". Près d'un siècle plus tard, ces images rééditées dans cet ouvrage, s'affirment comme autant de témoignages de la violence des combats et de la détermination des différents belligérants à ne jamais céder.
Villes et villages ruinés, forêts décimées, les dégâts semblent irrémédiables ; l'ordre ne règne plus que dans les cimetières où de jeunes hommes, français et allemands, reposent désormais, à quelques mètres les uns des autres... Les plus chanceux de cette génération, revenus dans leur foyer, estropiés ou non, resteront à jamais meurtris dans leur chair et leur âme.
Au Vieil-Harmand, plus connu alors sous le nom d'"Hartmannswillerkopf", au collet du Linge où a été érigé un mémorial, les traces des combats sont encore bien visibles au début de notre XXIe siècle. Mais, c'est sur tout le massif vosgien que la guerre fit rage, à voir les images du Donon, du Hohneck, des villes de Saint-Dié ou de Munster ; faisant des dizaines de milliers de morts et ruinant tout le pays. -
Les bastions de l'Est ; de Boulanger à de Gaulle
Alain Larcan, Frédéric Schwindt
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630178
" L'Histoire est le premier objet de cet ouvrage. Et cette histoire est faite d'épreuves inouïes et de très grandes manifestations de courage, dont les Lorrains, comme j'ai souvent eu l'occasion de le constater, portent le souvenir dans leur chair et dans leur âme. Car, dans ce mot de "bastion", il y a plusieurs époques guerrières, il y a cette dimension défensive, militaire, fortement patriotique, cette empreinte profonde de la guerre, de l'occupation et de leurs souffrances...
Et pourtant, il suffit de connaître un peu la Lorraine et les Lorrains, qu'ils soient de Metz, Nancy, Epinal ou d'ailleurs, pour en mesurer la charge affective et presque intemporelle. Les bastions de l'Est symbolisent l'attachement d'un peuple éprouvé à sa terre natale, avant-poste d'une nation, d'une communauté humaine où il veut inscrire farouchement son destin. La démocratie, la liberté, la capacité de construire, ensemble, un avenir commun ne peuvent vivre sans un sentiment d'appartenance forte. " Philippe Seguin.
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Les chiens de guerre ; fidèles auxilaires des poilus
Bruno Rouyer
- Gerard Louis
- 13 Mai 2014
- 9782357630642
De la Première Guerre mondiale, les mémoires ont gardé, à juste titre, le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Bruno Rouyer nous dévoile dans cet ouvrage un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée. Du recrutement des chiens à l'élaboration du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonctions (auxiliaires télégraphistes ou patrouilleurs, chiens de liaison, de sentinelles, de trait et porteurs) de ce fidèle auxiliaire des poilus. Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après la guerre. Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.
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La Chipotte 1914 ; tragiques combats des Vosges
Jean-paul Claudel
- Gerard Louis
- 10 Septembre 2004
- 9782914554442
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Les loups du Bois-le-Prêtre ; la 73e division et l'union
Dominique Toussaint
- Gerard Louis
- 15 Mai 2007
- 9782914554800
ÿþLes Loups du Bois -le-Prêtre Ils avaient vingt ans. Ils sont partis enthousiastes vers le front de l'est pour défendre ce coin de terre lorraine appelé " le saillant de Saint-Mihiel ". Beaucoup vont tomber sur ce sol sacré du Bois-le-Prêtre, le Priesterwald des Allemands, bientôt changé en Witwenwald : le bois des veuves. Quinze mille morts, tous confondus, en cette année 1915. Les poilus étaient devenus des Loups ; " Les Loups du Bois-le-Prêtre ", ceux de la 73e division. Sous la conduite de leur chef, le général Lebocq, après onze mois de combats acharnés et quotidiens, ils étaient devenus une véritable troupe d'élite, si bien qu'ils prirent une part déterminante à la victoire de Verdun puis à celle de la Marne, en juin 1918. La 73e division s'est ainsi constitué un prestigieux patrimoine de gloire ; lorsqu'il fallut relever les défis de la paix, elle devint, grâce au dynamisme de son président Gabriel Henriot, une de amicales régimentaires les plus prospères de France.
" Cet ouvrage est avant tout un album écrit de la vie quotidienne de ces combattants, " les Gueules cassées " de la Grande Guerre. C'est un livre souvenirs, un livre d'analyse fondé sur des archives humaines qu'un Mussipontain de souche a utilisées avec un talent littéraire certain, une organisation des mots qui sont ceux d'un historien " Préface de Pierre Lallemand
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Longwy ; les hommes, la guerre, le fer
Cédric Andriot, Fabienne Henryot, Philippe Martin, Philippe Masson
- Gerard Louis
- 20 Mars 2013
- 9782357630482
Longwy, ville frontière. Entre le Pays-Haut, la Belgique et le Luxembourg, la cité occupe dans l'imaginaire lorrain un statut à part. Après avoir été longtemps une terre de conflits entre Bar et Luxembourg, entre France et Lorraine, entre France et Allemagne, elle s'impose aujourd'hui comme un espace d'échanges européens. Longwy, ville étoile. A la fin du XVIIe siècle, Vauban et ses ingénieurs ont imprimé durablement leur marque dans l'urbanisme, en créant une des plus belles places fortes de la ceinture de Fer. Portes monumentales, vaste place et rues rectilignes sont au centre d'un dispositif bastionné entré désormais dans le Patrimoine de l'Humanité. Non loin de la ville, d'autres infrastructures militaires, celles de la Ligne Maginot, rappellent que le passé militaire de la région n'est pas si ancien. Longwy, ville du feu. Dès la Révolution, Longwy perfectionne la technique de la faïence puis des émaux qui ont fait sa renommée internationale. Après la guerre de 1970, l'essor de la sidérurgie profite à la ville, pour transformer le minerai recueilli dans le Pays-Haut. Son visage s'en trouve transformé, au bénéfice de Longwy-Bas qui se développe à proximité des installations industrielles. La population est renouvelée par l'arrivée massive de travailleurs étrangers, et particulièrement italiens. Surnommée le "far-west lorrain", la ville n'échappe ni aux conflits culturels, ni aux luttes sociales, aggravées par la restructuration industrielle des années 1960-1970. Nombre d'initiatives témoignent aujourd'hui, après trente années de crises, du dynamisme du Pays-Haut. Cette promenade dans le passé de Longwy fait suite aux Ve Journées d'études meurthe-et-mosellanes qui se sont tenues les 9 et 10 octobre 2010 à Longwy.
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Quatre ans sous le joug allemand ; journal d'une religieuse de l'hôpital de Blâmont occupé par l'Allemagne de 1914 à 1918
Collectif
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2014
- 9782357630734
A quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville française de Blâmont est occupée par l'Allemagne durant toute la première guerre mondiale. Une situation atypique, jusque-là méconnue faute de documents. C'est cette zone d'ombre que vient mettre en lumière le journal d'Euphémie, soeur de Saint-Charles à l'hôpital de Blâmont. Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au coeur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l'Allemagne. Par la force de son récit enlevé, soeur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir.
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La bataille du Grand Couronné ou bataille de Lorraine
Philippe Bruant
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2014
- 9782357630741
Parce que l'une des premières de la Grande Guerre, la bataille du Grand Couronné est aussi celle que la "grande Histoire" a tendance à oublier. Pourtant, sur un front de 70 km, à l'Est de Nancy, entre Pont-à-Mousson et Gerbéviller, c'est un carnage qui s'opéra dans l'apprentissage d'une nouvelle forme de guerre pour les deux armées en conflit : villages dévastés, civils massacrés ou pris en otage, soldats envoyés au massacre. Dans ce coin de Lorraine, le long d'une frontière subie depuis la défaite de 1870, c'est un condensé des horreurs qui vont durant quatre longues années entacher durablement la conscience de l'Humanité. Le 12 septembre 1914, jour de la retraite allemande, le théâtre des opérations évolua vers d'autres horizons, Nancy était sauvée.?Les villages meurtris survécurent dans la résignation.?L'armée française oublia de comptabiliser ses soldats morts. Les tourments de la grande Histoire européenne était passée par là... La bataille du Grand Couronné ou "bataille de Nancy" fut l'une des premières de la Grande Guerre.?Elle sauva Nancy et, arrêtant les troupes bavaroises, elle permit à l'armée française de gagner celle de la Marne.
Par Philippe Bruant, géographe, formateur en retraite, guide passionné dans sa ville de Nancy
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La grande guerre de mon grand-père
Paul Henry, Gilbert Henry
- Gerard Louis
- 1 Avril 2015
- 9782357630772
«... Je m'appelle Paul Henry, et je suis mort en 1977, à l'âge de 80 ans. Je n'aurais jamais quitté le patelin de la Meuse où j'ai grandi s'il n'y avait eu la guerre. La vraie, la Grande Première Mondiale, celle de 1914, qui a eu la bonté de m'inviter dans son gigantesque lupanar pour déniaiser mes dix-huit ans de candeur rurale...» Ainsi commence le récit des souvenirs d'un «ancien de 14» fait à son petit-fils, entre ironie et nostalgie d'une jeunesse qui ne peut faire rêver personne. À l'âge où l'on n'a plus à craindre de paraître ringard, Paul se confie à Gilbert, sans crainte et sans fierté excessive. Poilu il a été, brinquebalé par les ordres et les contrordres, d'un coin de la Lorraine à la Picardie... Des drames et des atrocités vécus, sa mémoire a préféré conserver les bons moments de camaraderie et les rencontres fortuites lui redonnant espoir et goût de vivre. Un récit «romancé», mais dont tous les faits son authentiques a valeur de témoignage sur une des plus terribles périodes de notre histoire dont-il reste encore à comprendre le sens.
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À quarante et un ans, bientôt père d'un quatrième enfant, rien n'oblige Charles Péguy à partir pour le front. Mais il lui est impossible de rester spectateur alors que tant de gens vont au massacre. Entre le 31 juillet et le 4 août 1914, il fait donc un choix. Celui de n'être plus que le lieutenant Péguy. En même temps il comprend, au fil de la marche vers l'Est qui, en cinq semaines, le porte jusque Pont-à-Mousson et qui le ramène aux abords de Paris, le sens profond de sa création d'écrivain, de ses choix philosophiques, de son engagement de chrétien. Il voit enfin clair, aussi, dans sa vie personnelle déchirée.
Heureux... dans la première argile.
«... Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés.
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés.»
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Avoir 20 ans au Bois le Prêtre ; septembre 1914 - Juillet 2015
Bruno Rouyer
- Gerard Louis
- 16 Avril 2015
- 9782357630789
Au Nord-Ouest de Pont-à-Mousson, le Bois le Prêtre est un massif forestier de 800 hectares entre la vallée de la Moselle et les côtes de Meuse. Il fut, entre septembre 1914 et juillet 1915, le théâtre de féroces batailles d'occupation de terrain et de villages.?Durant ces dix mois, cette zone par où l'ennemi allemand souhaitait s'engouffrer pour atteindre la région parisienne, a subi 132 actions offensives ou défensives avec des pertes en hommes effroyables : 7083 morts côté français, 6982, côté allemand. Les combats du Bois le Prêtre «Priesterwald» en allemand, dans la mémoire de ceux qui, à 20 ans, y ont perdu leur jeunesse sinon leur vie, ont pour noms : la Croix des Carmes, la maison forestière du Père Hilarion, le Quart en Réserve...
Par leur ardeur aux combats, les poilus de la 73e division d'infanterie ont été baptisés par leurs homologues allemands, les Loups du Bois le Prêtre.
Le grand-père de Bruno Rouyer, l'auteur de ce livre, participa à la bataille du Bois le Prêtre qui se déroula à quelques kilomètres de chez lui, d'où sa passion pour l'histoire de la Première Guerre mondiale. En plus des recherches qu'il effectue pour la publication d'ouvrages, Bruno Rouyer possède une importante collection d'objets et de souvenirs se rapportant à cette période, pour en préserver la mémoire.
Bruno Rouye r a publié, en 2014, chez le même éditeur :Les chiens de guerre
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Eugénie H, Madame la Maréchale Pétain
Marie-José Chavenon
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2015
- 9782357630840
Pétain fut un séducteur infidèle jusqu'à un âge très avancé. Les lettres coquines des Archives Nationales, dont certaines, inédites et dévoilées ici, nous donnent à porter un regard étonné sur l'instigateur d'une Révolution Nationale qui se voulait garant d'une morale irréprochable.
La psychologie de Pétain mise au jour, friand des honneurs et orgueilleux, mais aussi introverti et manquant de confiance en lui, va trouver son maître dans la relation tumultueuse avec son épouse, perverse narcissique trouvant là sa victime idéale. Faire plier un homme idolâtré par toute la planète ne pouvait trouver jouissance plus abyssale.
Eugénie Hardon va s'y employer pendant quarante ans, en pérennisant son ascendant avec une conduite irréprochable après l'arrestation de son mari. Elle avait trouvé dans la déchéance de Pétain, vaincu et terrassé, un moyen de cadenasser son emprise, parachevant ainsi l'oeuvre magistrale de sa vie.
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La faculté de médecine et l'école de pharmacie de Nancy dans la Grande Guerre
Collectif
- Gerard Louis
- 27 Juillet 2016
- 9782357630963
Après la défaite de 1870, la faculté de médecine et l'école supérieure de pharmacie de Strasbourg sont transférées à Nancy le 1er octobre 1872. Àla déclaration de la guerre à la France, le 3 août 1914, Nancy, proche du front, est menacée par un ennemi qui a déjà envahi une partie du territoire français.
Si la bataille du Grand Couronné sauve la ville de l'invasion, elle ne la met toutefois pas hors de portée des bombardements par l'aviation et par l'artillerie à longue portée, dont elle va être la victime tout au long du conflit. Les établissements universitaires du centre-ville seront assez gravement touchés par de telles attaques, principalement au début et à la fin de l'année 1918 Cet ouvrage décrit comment ces deux établissements d'enseignement supérieur de santé : faculté de médecine et école supérieure de pharmacie, avec les hôpitaux, ont remarquablement surmonté la difficile et douloureuse épreuve de ces années de guerre, combien importante a été leur contribution au progrès des sciences médicales, pharmaceutiques et, peut-être aussi, humaines ! Combien exemplaire fut le comportement des médecins et des pharmaciens, tant militaires ou militarisés que civils, et dont un nombre non négligeable payera d'ailleurs de sa vie ou de sa santé l'exercice de son devoir. Dans cet hommage, il ne faut pas oublier le dévouement des très nombreuses infirmières, des dentistes et de leurs divers collaborateurs...