Rue de la sardine

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS)

À propos

La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve. La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu'un : 'ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains' ; ce quelqu'un eût-il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : 'ce sont des saints, des anges et des martyrs', et ce serait revenu au même.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    John Steinbeck

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    23/01/1948

  • Collection

    Du Monde Entier

  • EAN

    9782070260713

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    212 Pages

  • Longueur

    18.5 cm

  • Largeur

    11.8 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    205 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

John Steinbeck

D'ascendance prussienne et irlandaise, J. Steinbeck naît à Salinas, petite ville de Californie, dans une famille modeste de quatre enfants. Il étudie à l'université de Stanford, en exerçant parallèlement de petits métiers: commis de vente, employé de ferme. Il abandonne ses études, quitte Los Angeles pour New York mais s'adapte mal à la ville. Après un échec dans le journalisme, il retourne en Californie et prépare son premier roman, La Coupe d'or, qu'il publie en 1929. Six ans plus tard, il connaît son premier succès populaire avec Tortilla Flat, chronique truculente de la vie des paisanos peu recommandables mais unis par la fraternité. Il prolongera cette veine anarchisante avec Rue de la Sardine et Tendre Jeudi. Ses autres romans parlent de l'inhumanité du développement économique et de la misère des journaliers. Déçu dans ses convictions socialistes, il finira par se rallier au "rêve américain" tout en se rapprochant de la nouvelle génération de l'Ouest et des Beatniks.
En 1948, il est élu à l'Académie Américaine des Arts et des Lettres et en 62, il reçoit le Prix Nobel de Littérature.Son oeuvre est généreuse et son originalité réside dans cette langue populaire, souvent cocasse, qu'il a su restituer; dans l'amitié et la solidarité qu'il a peint de façon émouvante.

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