Journal russe

Traduit de l'ANGLAIS

À propos

John Steinbeck, accompagné du photographe Capa, a parcouru la Russie, de Moscou en Géorgie par Stalingrad. Il a observé la vie quotidienne, en dehors de considération politique ou idéologique. Il a visité des fermes, des usines. Il s'est entretenu avec des fonctionnaires du régime et avec des hommes du peuple. Il a été reçu dans l'intimité des paysans ukrainiens. Il a rapporté ce récit d'une grande simplicité, tragique par la peinture des ruines de cauchemar que la guerre et la fureur allemande ont accumulées, émouvant par l'espoir de temps meilleurs qui anime tous les Russes. Non exempt d'humour, d'une grande sincérité et d'une observation exacte, ce livre permet de faire un beau voyage et apporte quelque lumière sur un monde obstinément fermé.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    John Steinbeck

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    29/04/1949

  • EAN

    9782070260744

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    208 Pages

  • Longueur

    18.6 cm

  • Largeur

    11.8 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    193 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

John Steinbeck

D'ascendance prussienne et irlandaise, J. Steinbeck naît à Salinas, petite ville de Californie, dans une famille modeste de quatre enfants. Il étudie à l'université de Stanford, en exerçant parallèlement de petits métiers: commis de vente, employé de ferme. Il abandonne ses études, quitte Los Angeles pour New York mais s'adapte mal à la ville. Après un échec dans le journalisme, il retourne en Californie et prépare son premier roman, La Coupe d'or, qu'il publie en 1929. Six ans plus tard, il connaît son premier succès populaire avec Tortilla Flat, chronique truculente de la vie des paisanos peu recommandables mais unis par la fraternité. Il prolongera cette veine anarchisante avec Rue de la Sardine et Tendre Jeudi. Ses autres romans parlent de l'inhumanité du développement économique et de la misère des journaliers. Déçu dans ses convictions socialistes, il finira par se rallier au "rêve américain" tout en se rapprochant de la nouvelle génération de l'Ouest et des Beatniks.
En 1948, il est élu à l'Académie Américaine des Arts et des Lettres et en 62, il reçoit le Prix Nobel de Littérature.Son oeuvre est généreuse et son originalité réside dans cette langue populaire, souvent cocasse, qu'il a su restituer; dans l'amitié et la solidarité qu'il a peint de façon émouvante.

empty