À propos

Publié en 2011 au Brésil, Mes Chers Samedis est le premier recueil d'histoires courtes de Marcello Quintanilha, auteur et illustrateur brésilien très actif depuis ses débuts en 1988, notamment pour la presse brésilienne. Il y brosse le portrait de personnages issus des classes populaires brésiliennes, à travers quatre nouvelles étalées entre le début des années 1950 et la fin des années 1970. Au fil des histoires, il met en scène un amateur de football superstitieux habitant un bidonville de Rio et qui établit un rite pour faire gagner systématiquement son équipe favorite, un manutentionnaire travaillant dans un marché de fruits, mais déséquilibré mental et menacé de licenciement, un pêcheur du Nordeste s'improvisant professeur d'histoire pour les beaux yeux d'une jeune femme et enfin un employé de cirque dans la région de São Paulo qui se retrouve dans une très mauvaise posture suite à ses fanfaronnades.
Marcello Quintanilha s'inspire de la commedia dell'arte et des tragi-comédies italiennes des années 1960, et retrouve la verve de ces films aux personnages hauts en couleurs, rehaussée par des dessins aux couleurs flamboyantes. Il a reçu de nombreux prix notamment à la Biennale internationale de bande dessinée de Rio de Janeiro en 1991 et 1993. Son recueil Mes chers samedis lui a permis de remporter le prix du meilleur dessinateur HQ Mix en 1999.

Rayons : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Ados / Adultes

  • Auteur(s)

    Marcello Quintanilha

  • Éditeur

    Ca Et La

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    12/03/2015

  • EAN

    9782369902096

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    64 Pages

  • Longueur

    27.5 cm

  • Largeur

    21 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    600 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

Marcello Quintanilha

Né au Brésil en 1971 (à Niteroi dans l'Etat de Rio de Janeiro), Marcello Quintanilha vit et travaille actuellement en Espagne (Barcelone). Autodidacte, il a débuté dans la profession de dessinateur de BD en 1988 en mettant en images des récits d'épouvante pour des éditeurs brésiliens à São Paulo et à Rio. En 1990, il s'est investit dans le cinéma d'animation et il a participé à plusieurs réalisations institutionnelles et publicitaires.

A partir de 1998, comme dessinateur de presse, il a collaboré aux principaux périodiques brésiliens d'informations politiques et culturelles (Repùblica, VIP, A Revista...), ainsi qu'au fameux magazine américain Heavy Metal. Il a par ailleurs illustré de nombreuses couvertures de livres et pochettes de CDs. Connu pour avoir développé un style de bande dessinée proche du quotidien des Brésiliens, Marcello Quintanilha a été plusieurs fois primé par les grands festivals du Brésil, dont la Biennale internationale de la BD à Rio (1991 et 1993), les Festivals de l'Humour de Ribeirao Preto (1991) et de Rio (1999)...

Scénarisée par l'Argentin Jorge Zentner et l'Espagnol Montecarlo, la série "Sept Balles pour Oxford" est la première qu'il dessine pour le public européen. Intitulé "La Promesse", le tome 1 paraît en avril 2003 dans la toute nouvelle collection "Polyptyque" du Lombard.

Le Brésilien Marcello Quintanilha est ce qu'il est convenu d'appeler un enfant de la bulle. Autodidacte, il se lance dans la profession de dessinateur de bandes dessinées en 1988, en illustrant des récits d'épouvante pour des éditeurs locaux. Touche-à-tout, il évolue ensuite vers le cinéma d'animation, dans le domaine institutionnel. Il devient ensuite dessinateur de presse, sans pour autant abandonner la B.D., puisqu'il collabore au prestigieux magazine américain Heavy Métal, et développe nombre de récits contemporains, proches du quotidien des Brésiliens. Son trait réaliste y fait mouche, et lui vaut plusieurs prix dans son pays d'origine. Il décide ensuite de s'installer en Espagne. Bien lui en prend, puisqu'il fait la connaissance de Montecarlo et Jorge Zentner, qui l'invitent à rejoindre l'aventure Sept balles pour Oxford. Sept tomes plus tard, Quintanilha est encore loin d'avoir vidé son chargeur !


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